Principes :
La pratique des stocks est universelle ; elle n’est même pas propre à l’homme.
Les écureuils qui amassent des noisettes ou autres graines pour l’hiver ne sont
pas les seuls, non plus, à pratiquer cet art de la gestion des stocks. Tous les
organismes vivants, le corps humain par exemple, utilisent peu ou prou des
stocks.
Cette gestion est une condition de survie et sa pratique est « câblée »
dans l’instinct. Les premiers « cueilleurs » ou agriculteurs ont dû constituer des
greniers pour stocker afin de survivre d’une saison l’autre. Il en résulte que le
« modèle » du stock est un des modèles fondamentaux de l’homme, ce qu’on
appelle depuis Kuhn, un « paradigme ». Face à un paradigme, on a toujours
intérêt à conduire l’analyse avec beaucoup de soin afin d’éviter des comportements
« instinctifs », source d’erreurs et de sous-optimisation.
dans l’instinct. Les premiers « cueilleurs » ou agriculteurs ont dû constituer des
greniers pour stocker afin de survivre d’une saison l’autre. Il en résulte que le
« modèle » du stock est un des modèles fondamentaux de l’homme, ce qu’on
appelle depuis Kuhn, un « paradigme ». Face à un paradigme, on a toujours
intérêt à conduire l’analyse avec beaucoup de soin afin d’éviter des comportements
« instinctifs », source d’erreurs et de sous-optimisation.
Soit un réseau de flux, de quelque nature que ce soit. Aux noeuds de ce réseau
(les sommets d’un graphe orienté), on a des flux entrants et/ou des flux
sortants. Si la somme des flux entrants pendant une période de temps n’est
pas égale à la somme des flux sortants, il y a accumulation à ce noeud, d’un
stock positif ou négatif. L’idée d’un stock négatif n’est pas invraisemblable pour
celui qui regarde la situation de son compte bancaire en fin de mois...
Le modèle du stock est cependant un peu plus complexe. N’importe quelle
accumulation de n’importe quoi n’est pas un stock. Il faut en plus une finalité.
Il faut en plus une finalité ce qui signifie que le stock doit être toujours considéré
comme la conséquence soit d’une règle de gestion résultant d’une décision
ou d’un arbitrage, soit d’un mode d’organisation entre des fonctions
impliquées sur le niveau des stocks ou à un niveau opérationnel au niveau par
exemple du processus de production ou d’entreposage des produits.
Il y a stock, lorsqu’il y a contrôle du stock, ce qui suppose un objectif et un
mécanisme de régulation. On s’attachera aux finalités par la suite après avoir
précisé les mécanismes de base de la régulation.
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